Dès qu'elle rentre chez elle en août 2018, elle commence son projet personnel "Homecoming". Son retour à Caracas déclenche des sentiments d'inquiétude face à la réalité sociale de son pays. Andrea Hernández décide de traverser le Venezuela et observer les changements du territoire, dus entre autres à la pollution, et les transformations mentales subies par la population. Elle rencontre un bouleversement de la psyché collective. Cependant, à travers "Homecoming", la photographe décide de montrer également les éclairs d'espoir. Les difficultés que traverse le pays, mais aussi la volonté d'aller de l'avant. La dignité derrière les efforts. 

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Journaliste à l'origine, Andrea Hernández se tourne vers la photographie parce que les mots ne lui suffisent pas. Elle n'arrivait pas à évoquer ce qu'elle voulait, trouvant son véritable discours dans un médium plus visuel. Elle considère l'image son outil idéal pour cette situation : communiquer ses rencontres et ses expériences. Lors du développement de son travail, le mot continue à être essentiel. Elle interviewe ses sujets, pour ensuite tout synthétiser sous la forme d'une série photographique. 

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Andrea multiplie les projets. Le dernier en date est l’illustration photographique de l’article "Aging and Abandoned in Venezuela’s failing state" pour le renommé journal The New Yorker. Elle illustre la croissante pauvreté des enseignants d’universités dans la région de Mérida, Venezuela. (https://www.newyorker.com/culture/photo-booth/aging-and-abandoned-in-venezuelas-failing-state). 

La photographe réalise aussi plusieurs petits films sur le sujet de la route panaméricaine au Venezuela. 

Enfin, elle a créée le collectif de photographes, Ayün Fotógrafas. 

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https://www.instagram.com/andrernandez/